Le week-end, c’est permis, loin des collègues et des enfants (auxquels on sert encore de référent ?), on va se lâcher et adopter l’argot américain. Avec notre petit look frenchy et notre accent super cute, parler comme un camioneur en anglais donne une saveur particulière à nos propos ! Essayez cette nouvelle tendance linguistique, de Santa Monica à Brooklyn, vos best friends vont adorer ! Voici un joli florilège des expressions les plus familières à adopter !
Les expressions déclinant « Sh*t » de toutes les façons

Les déclinaisons de « Sh*t »
1. Not giving a shit !
Si vous n’en avez rien à faire, c’est l’expression qu’il vous faut.
« I dont give a shit about this boy ! »
2. Keep your shit together !
Une sorte de “tiens bon/ tiens le coup”, mais moins élégant. Dans un contexte professionnel, votre boss pourra vous encourager en cas de coup dur ou de soirée charrette par un « Keep your shit together ! » professionnel et amical.
3. Shit is happenning !
Voici une expression qui se traduirait littéralement par: “Voilà les emmerdes”. Une autre façon de dire “C’est ainsi/ c’est la vie”.
4. Bullshit !
La traduction littérale de cette expression serait : « bouse de taureau » ! Au royaume des cowboys et des rodéos, une expression 100% pur bœuf, très utile pour dénoncer les impostures. Traiter de « bullshit» un ami, c’est le qualifier de menteur, de mytho, comme dirait la jeune génération.
« That’s bullshit ! » à utiliser pour dénoncer des racontards ou des dires mensongers.
5. Are You shitting me ?
Très courante, cette expression marque la surprise et pourrait se traduire par « Tu te moques de moi ? ». « No shit » marquera aussi la surprise. Un équivalent de « tu déconnes ou quoi ? »
Les expressions équivalentes de « sh*t »
1. Le substantif Pain est lui aussi souvent un synonyme de shit. Nous le retrouvons dans de nombreuses expressions fleuries comme « Pain in the neck » ou « Pain in the ass » signifiant : « tu m’emmerdes ». L’expression « What a pain ! » signifie pour sa part : « cela me fait ch*er ! ».
2. Le verbe Piss aborde lui aussi le même champ lexical : « You’r pissing me off » signifie « Tu me fais chier », très pratique en cas de dispute conjugale. Si cela vous fait « ch*er » , vous direz aux USA « I’m pissed ! »
Florilège d’interjections familières
1. Douchebag, d-bag ou douche
Ce fameux “sac de douche” serait chez nous l’équivalent d’une poire vaginale (mais à quelle fin l’utilise-t-on vraiment ?) et était, à l’origine, destiné à l’hygiène intime des femmes . Bien loin de ce sens premier, dont l’expression a peut-être gardé une connotation sexuelle, douchebag qualifie aujourd’hui de façon négative une personne peu séduisante ou ennuyeuse. “Gary is a douchebag” n’est donc pas un compliment…
2. Crap
Très utile, “Crap” signifie “merde” mais aussi “flûte” ou “saperlipopette” en fonction de l’âge de son locuteur. “Holly Crap” serait plus élégant: “Nom de Dieu ! Bon sang !”. “Cut the crap” ( arrêtons les conneries) est très utile pour couper court à toute bravade. Si vous déclarez enfin que le dernier album de Julio Iglesias “is really crap”, cet adjectif sera hautement négatif (à chier). Pardonne-nous Julio !
3. (God) Damn it !
Autre équivalent de “merde” qui fait de nous des suppôts de satan, “Damn It” est très pratique et peut s’employer dès qu’une situation change de visage et n’annonce rien de bon. “Tommy, Damn it, are you listening ?” profère une mère à son enfant .
4. Dude/Man /Guys/ Bro
Ce sont les 4 interjections qui permettent de nommer les autres. C’est ainsi que vous avez dû entendre vos enfants s’apostropher. “Bro “ est dans toutes les bouches dès l’âge de 5 ans. “Guys” est une interjection dénuée de sexe que les américains utilisent indifféremment pour les filles ou les garçons (et le féminisme alors, il en prend un coup!). “Dude” est aussi très courant :“Dude, let’s take a beer!”.
MyFrenchCity remercie Gianluca et Leo, étudiants à Washington Carver, pour leur précieuse collaboration à l’écriture de cet article.
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