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Le plus petit pays d’Amérique centrale sort de l’ombre et nous fait découvrir des plages et des îles sauvages, des ravissants villages coloniaux, des plantations de café dans la brume, un site maya classé par l’Unesco, une pléiade de volcans… 

MyFrenchCity vous parle cette semaine de cette « nouvelle » destination qui se dévoile aux voyageurs outre-Atlantique et Européens.

Une destination préservée de tout artifice

El Salvador fait partie des destinations les plus insolites du moment avec ses paysages impressionnants et auquel personne ne pense. Déchiré par une guerre civile jusqu’en 1992, sa réputation s’est vue entachée par des conflits dus aux inégalités sociales.

Le pays fut longtemps exclu des catalogues touristiques. Depuis, la paix civile est revenue et sa démocratie s’est stabilisée.

El Salvador s’ouvre timidement aux voyageurs étrangers dans une destination préservée de tout artifice, vous faisant partager toute sa culture à travers son hospitalité et ses couleurs.

L’agence Sensalvador.com, première agence francophone spécialisée, vous révèle ce véritable petit paradis et vous fait partager les merveilles du pays à travers un tourisme durable en vous accompagnant à travers des itinéraires personnalisés.

Situé entre les deux Amériques, El Salvador est le seul pays à ne compter qu’une seule façade maritime, grande et ouverte sur l’Océan Pacifique. C’est en longeant cette côte ouest de l’Amérique Centrale à la recherche d’un passage vers l’Atlantique que les conquistadors espagnols découvrirent, en 1522, ce petit territoire entre le Honduras et le Guatemala.

Partez à la rencontre d’un littoral sauvage où se succèdent plages dorées, falaises immaculées, rios vert émeraude, criques de sable noir et de pierres volcaniques…

Surf, yoga et vie boheme

De toutes les plages, celle du village de « El Tunco », avec son ruban de sable anthracite surmonté d’une cascade de galets, est aujourd’hui un lieu branché de la côte. En une dizaine d’années, ce « caserio » (un groupe de maisons de pêcheurs tournant le dos à l’océan) situé à 40 kilomètres de la capitale, San Salvador, s’est transformée en spot de surf très prisé. L’ambiance y est très agréable, bohème et joyeuse. Une rue principale bordée de cafés d’où s’échappent quelques notes de musique. Des cours de yoga et bars à jus, indissociables du style de vie des surfeurs. Des boutiques de maillots de bain, tuniques de plage et matériel de glisse. Et de nombreux clubs. Car si « El Tunco » qui tient son nom d’un gros rocher de la plage ressemblant à un cochon, vit à un rythme paisible en semaine, mais les festivités arrivent les vendredis et samedis soir !

Le dimanche matin, tandis que les fêtards de « El Tunco » terminent leur grasse matinée, le marché aux poissons de La Libertad situé à dix minutes en voiture est en pleine effervescence. Avec la pêche du jour, ou un gobelet de ceviche ultra frais, déguste sur place le long d’une promenade agréable dans l’unique allée centrale, émerveillé par ces étranges poissons.

Après une petite balade en 4X4, direction la baie de Jiquilisco : cette zone humide est classée réserve naturelle. Jiquilisco nous dévoile un magnifique bras de mer encerclé par une dune et la mangrove dans un environnement sauvage d’une rare beauté. Quatre des sept espèces de tortues marines connues confient leurs œufs au sable de cette baie. En véritable carte postale, tous les volcans du Salvador posent, alignés, pour la photo souvenir. Le bateau à moteur fend la mer et s’engouffre dans des chenaux qui enlacent les 27 îles de la baie. Ici la chaleur est écrasante et nous sommes seuls avec les chants d’oiseaux et clapotis des vagues. Un véritable paradis naturel où la vie peut être rude pour les hommes avec une terre qui est difficile à labourer et des emplois rares, excepté à la vieille usine de noix de coco, une coopérative où les femmes se pressent pour acheter leur huile.

A Maculis, la dernière plage sur la côte orientale du Salvador avant le golfe de Fonseca, le temps semble aussi s’être arrêté. Une langue de sable blond ponctuée de maisons de plage et une coopérative de pêcheurs. Rien d’autre. Les hommes à la peau tannée tirent leurs filets de l’océan. Les enfants barbotent sur le rivage. Ils regardent avec curiosité les étrangers faisant leur jogging sur la plage ou lézardant dans des hamacs colorés. Un lieu de robinsonnade comme il en reste peu.

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Paillotes au bord de l’eau et histoire coloniale au programme 

Pour déjeuner, venez découvrir les paillotes sur pilotis du village de La Tunas. ou El Rancho Clemente, un bar à huîtres familial, situé à la pointe Amapala. Une adresse bien cachée que seuls les locaux connaissent. Une vue imparable sur les flots et seulement une douzaine de tables en bois. Depuis plus de vingt ans, deux générations de pêcheurs d’huîtres plongent inlassablement pour arracher les mollusques des rochers et les servir dans la foulée.

La côte se prolonge jusqu’à La Unión et le golfe de Fonseca. Nommé ainsi au XVIe siècle en hommage au prélat et haut fonctionnaire de l’administration royale, Juan Rodríguez de Fonseca, alors chargé de faire appliquer la politique coloniale espagnole dans le Nouveau Monde. Le paysage marin du golfe qui s’étale sur 3 200 km² entre le Salvador, le Nicaragua et le Honduras est un ravissement. A bord d’une lancha, un bateau à moteur traditionnellement utilisé pour la pêche. Ce cadre à couper le souffle, face au volcan de Conchagua, est le domaine de prédilection des pélicans, frégates, aigles à tête blanche, mais aussi des dauphins, des tortues et des raies manta. Les baleines viennent y mettre bas en octobre-novembre.

Un peu plus dans les terre, nous pouvons découvrir le village de Suchitoto, à 200 kilomètres en direction de l’ouest. Une place centrale occupée par une belle église blanche du XVIIe siècle, dédiée à la sainte patronne de la ville, Santa Lucia. Des ruelles pavées laissant échapper l’odeur alléchante des pupusas, une galette de maïs traditionnelle et délicieuses vendues à tous les coins de rue. Les maisons en pise cachent des cours fleuries et des jardins luxuriants. On déambule entre arcades et patios ombragés, sous le regard bienveillant des habitants, salué d’un sourire ou d’un signe de la main. Dans la matinée, les villageoises coiffées d’un panier de maïs se succèdent au moulin pour faire moudre leurs grains. Le bus multicolore et bondé traverse la rue.

Suchitoto fut la première ville coloniale du Salvador en 1528, capitale du pays avant d’être remplacée par San Salvador, construite après un soulèvement indigène. La ville connut ses heures de gloire entre le XVIIe et le XIXe siècle, durant l’âge d’or de la culture de l’indigo. Un commerce florissant qui fit la richesse du pays jusqu’à l’invention d’une teinture chimique beaucoup moins coûteuse. S’il reste aujourd’hui des petits ateliers artisanaux d’añil comme on dit ici, la production d’indigo fut abandonnée vers 1850 pour une nouvelle culture salvatrice, celle du café.

Volcans et culture du cafe

Protégées du soleil par les forêts, les étendues volcaniques d’altitude – entre 900 et 1 500 m – à climat tempéré de l’ouest du pays se sont révélées des terres d’excellence pour le « grano del oro ». Cette production phare de l’exportation salvadorienne fit jadis la fortune de quatorze familles, engendra une République caféière fin du 19ème siècle. Dans la région occidentale, aux abords de la charmante ville d’Ataco, perchée à 1 500 m d’altitude, on aperçoit de loin les plantations, arborant les flancs du volcan. Au petit matin, alors que la brume couvre encore les pieds des caféiers, les journaliers grimpent déjà à travers champs. La cueillette des grains débute et glissent les précieux « rubis » dans leurs paniers fixés autour de leur taille. Une vingtaine de fincas apporte ainsi le fruit de leur cueillette. Tenu par la famille Alvaro, celui d’Ataco date des années 30. C’est là que les grains sont pesés, lavés, traités, séchés, emballés et expédiés, pour être torréfiés ailleurs, à seulement quelques kilomètres de la frontière du Guatemala, cœur du monde maya. Le Salvador conserve un vestige archéologique maya unique, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993: Joya de Cerén. Aujourd’hui abrité par une structure métallique censée le protéger des intempéries, ce « Pompéi d’Amérique » constitue le seul témoignage de l’habitat et de la vie quotidienne des anciens Mayas.

Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Salvador compte une chaîne de 23 volcans. Une beauté tellurique, éblouissante et active. La légende raconte qu’Antoine de Saint-Exupéry aurait dessiné son Petit Prince sur un volcan, en hommage à la terre natale de sa femme Consuelo, originaire du Salvador.

Au pied du plus haut d’entre eux, le Santa Ana – ou Ilamatepec – culminant à 2 381 mètres d’altitude, on attend le guide, obligatoire pour l’ascension. Notre trek de deux heures traverse d’abord un sentier forestier. Durant l’ascension, la végétation se raréfie pour laisser place à un paysage fabuleux, minéral et lunaire. Au sommet, le cratère étreint un joyau couleur jade. Une impressionnante lagune verte d’eaux sulfureuses à 65 °C.

Pour une baignade, il faudra plutôt prendre la direction du lac de Coatepeque, en pleine caldeira d’un ancien volcan. Le lac est le lieu de villégiature le plus huppé du Salvador. Le nec plus ultra se nomme Teopán, une île hyper-exclusive située au milieu du lac. Les hommes d’affaires, les dirigeants politiques et même le Président y prennent leurs quartiers d’été. On peut aussi y croiser des artistes, et de nombreuses personnalités locales.

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Comment s’y rendre ?

Depuis la Floride : vol direct Miami-San Salvador en 2h30 environ. A partir de 300 $ aller/retour en classe économique.

Organiser son voyage

L’agence en ligne Sensalvador.com organise des circuits sur mesure au Salvador. Le voyagiste propose notamment un itinéraire inédit et guidé pour la découverte, des lieux de détente et de relaxation incontournables, le temps d’un week-end prolongé ou plus. Séjours à partir de 480 $ par personne sur la base de deux voyageurs pour un week-end. Formule tout inclus: Les repas, les transferts et déplacements en voiture privée climatisée, les visites/activités et l’assistance d’un chauffeur-accompagnateur.

Bonnes tables

Sur le littoral près du port de la Libertad, à El Sunzal, Beto’s sert les meilleurs ceviches du pays dans une atmosphère casual chic. Terrasse panoramique en surplomb de l’océan. Posé à même le sable sur la plage de Conchagua.

Rancho Las Tunas un restaurant de fruits de mer très populaire. Pour une dizaine de dollars seulement, on y déguste de savoureuses langoustes grillées.

A la pointe Amapala du village El Jaguey, la paillote Rancho De Clemente propose la douzaine d’huîtres pour 9 $. Sur le lac de Coatepeque, l’élégant restaurant La Pampa Coatepeque est réputé pour ses grillades. Compter 15 $ pour une belle pièce de bœuf et son accompagnement.

Et le restaurant-bar design de San Salvador, Benito, qui sert une délicieuse cuisine fusion salvadorienne, italienne et argentine. Jolie vue, superbe décor, ambiance branchée le soir et animations festives comme le dîner arty (participation à une œuvre d’art commune, 27 $ avec un verre et grignotage).

Shopping

A Suchitoto, l’artisanat de belle facture — hamacs, objets en bois peints, vêtements… — sélectionné par Jenny et Rafael de Guanacos Tinte Maya et par Pascal pour La Galería De Pascal en face de l’hôtel Los Almendros de San Lorenzo. Ne pas manquer le miel Milagrosa salvadorien des abeilles sans dard (12 $ les 250 g). Pour des vêtements, du linge de maison, des foulards et des ateliers autour de l’indigo, Arte y Añil animé par la charmante Irma Guadron, et l’importante finca del Añil Los Nacimientos.

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