Un homme lourdement armé a ouvert le feu, dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 juin, dans une boîte de nuit LGBT le Pulse très courue d’Orlando, en Floride. Ce lundi matin 13 juin 2016 , les autorités américaines et le maire d’Orlando, Buddy Dyer, avançaient le chiffre officiel de 49 victimes, plus le tueur, suite à la tuerie.
48 heures après le massacre les enquêteurs reconnaissent que le tueur Omar Mateen, citoyen américain d’origine afghane, aurait prêté allégeance à l’État islamique. En dépit de ces revendications, l’enquête s’efforce de déterminer le degré d’implication de l’organisation terroriste dans cet attentat.

Récapitualtion des faits
Selon l’AFP et les sources policières américaines, l’attentat se serait déroulé en 3 temps:
1)Dans un premier temps, un officier de police, qui travaillait comme agent de sécurité dans la boîte de nuit le Pulse, a échangé des coups de feu avec l’assaillant vers 2 heures du matin alors que la musique battait son plein. Alertés par les échanges de tirs, des renforts armés sont rapidement arrivés alors que l’assaillant Omar Mateen continuait de Selon les forces de l’ordre, c’est l’arrivée de ces renforts qui aurait poussé le tueur à se retrancher dans les toilettes prenant en otage de nombreux nightclubbers.
2) Dans un deuxième temps, la situation se serait stabilisée : selon la police plus aucun tir n’aurait été entendu à partir du moment où le tueur s’était retranché avec les otages. une conversation aurait alors commencé avec des négociateurs arrives sur les lieux. Omar Mateen n’aurait alors émit aucune demande particulière mais aurait cependant confirmé qu’il portait une ceinture d’explosifs. C’est cette déclaration qui a provoqué l’assaut des forces de l’ordre, ces dernières reconnaissant avoir agi de peur de voir l’assaillant faire d’autres victimes.
3) Dans un troisième temps, l’assaut aurait été lancé.
Les troupes d’élite de l’armée américaine du SWAT auraient opéré par deux fois. Les premiers explosifs, lancés à l’encontre de la cloison des toilettes de la boîte de nuit afin d’y déloger l’assaillant, ayant échoué à son ouverture, les troupes de la SWAT ont alors eu recours à un véhicule blindé en guise de de bélier afin de perforer le mur. Les trous ont permis d’en extraire les premiers otages ainsi que l’assaillant qui a répliqué en tirant. Armé d’un fusil d’assaut de type AR-15, d’une arme de poing et d’un « dispositif suspect », dont la nature n’a pas été établie, Omar Madeen a invoqué l’organisation Etat islamique durant cette deuxième phase de l’assaut et fait référence aux frères Tsarnaïev, auteurs des attentats de Boston en 2013, selon le porte-parole de la police de l’Etat du Massachusetts. C’est lors de cette deuxième phase qu’Omar Mateen a été abattu par les tireurs d’élite afin de stopper la propagation du carnage…
Comme le rapporte John Mina, chef de la police d’Orlando: « A 5 heures du matin, la décision a été prise de porter secours aux otages qui se trouvaient à l’intérieur. Nos officiers ont échangé des coups de feu avec le suspect. Le suspect est mort ».
Le premier bilan de l’attentat d’Orlando
Un premier bilan fait état de 50 victimes, en comptant l’assaillant. Il s’agit de la plus grave fusillade de l’histoire des USA.
Le FBI confirmait des dimanche que l’auteur de la tuerie, Omar Mateen, avait eu des « antécédents violents » et que les services secrets avaient enquêté sur lui à deux reprises pour des liens supposés avec la mouvance islamiste, en 2013 et 2014, sans donner de suite, faute de preuves.
L’Etat islamique a, par la suite, revendiqué la tuerie dans un communiqué, puis sur sa radio officielle Al-Byan, qualifiant Omar Mateen de « soldat du califat ». Une enquête pour acte de terrorisme a été ouverte dès hier par les autorités américaines.
Le président américain, Barack Obama, a condamné quelques heures après la tuerie « cet acte de terreur et de haine » lors d’une très brève allocution en direct de la Maison Blanche. S’unissant dans la peine a l’ensemble du peuple américain, le président a instauré un deuil national:
« Comme Américains, nous sommes unis dans le deuil, dans la rage et dans la résolution, pour défendre notre peuple. »
Barack Obama a également ordonné sur le champ que les drapeaux soient mis en berne sur tous les bâtiments fédéraux. L’état d’urgence a été également déclaré dans la ville d’Orlando et dans l’Etat de Floride, particulièrement marqué aujourd’hui par le sceau du deuil.
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